La graphothérapie s’adresse à tous les enfants et adolescents, quel que soit leur âge ou leur niveau scolaire.
L’écriture manuscrite est un outil fondamental à l’école, mais pour certains enfants, elle peut devenir une source de fatigue, de frustration ou de blocage. Lenteur, douleurs, illisibilité, refus d’écrire… Ces difficultés perturbent souvent l’ensemble des apprentissages.
Pourquoi consulter ?
Lorsque le geste d’écriture demande un effort constant, cela peut entraîner :
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Une fatigue physique et mentale
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Un désintérêt pour l’école
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Une perte de confiance en soi
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Un ralentissement global des apprentissages
Qui est concerné ?
Certains enfants n’automatisent pas leur geste, manquent de repères spatiaux ou présentent des troubles de l’attention qui compliquent l’acte d’écrire.
La graphothérapie est particulièrement efficace pour accompagner les enfants présentant :
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Des troubles DYS (dysgraphie, dyspraxie, dysorthographie…)
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Un TDA/H (trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité)
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Un Haut Potentiel Intellectuel (HPI), dont la pensée rapide dépasse la capacité d’écriture
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Des difficultés d’écriture sans trouble identifié, mais impactant la scolarité
Quels bénéfices ?
En allégeant l’effort que représente l’écriture, la graphothérapie aide l’enfant à :
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Comprendre ses difficultés
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Retrouver un geste plus fluide et confortable
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Se réconcilier avec l’écrit
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Progresser en orthographe, rédaction et expression écrite
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Reprendre confiance en ses capacités
Quand consulter ?
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Écriture illisible, trop petite ou irrégulière
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Lenteur importante, l’enfant ne termine pas ses exercices
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Douleurs à la main, au poignet ou à l’épaule
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Crispation, mauvaise tenue du crayon, posture rigide
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Refus d’écrire, évitement, crises ou fatigue
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Cahiers désordonnés, sales ou raturés
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Manque de confiance, anxiété à l’idée d’écrire
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Latéralité incertaine (droitier/gaucher non clairement défini)
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Pensée rapide difficile à suivre par l’écriture (HPI)
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Baisse des résultats liée à la production écrite
Pour mieux cerner les difficultés et définir un accompagnement adapté, un bilan de l’écriture manuscrite est réalisé en amont de toute prise en charge en graphothérapie.
« Est dysgraphique tout enfant dont la qualité de l’écriture est déficiente alors qu’aucun déficit neurologique important ou intellectuel n’explique cette déficience. »
Julian Ajuriaguerra,
Professeur agrégé de neurologie et de psychiatrie.
"L'écriture de l'enfant."
« La dysgraphie est une incapacité significative à produire à un âge donné une écriture à la fois efficace (lisible et rapide) et satisfaisante pour le scripteur. »
Adeline Gavazzi-Eloy,
Enseignante, psychologue de l'éducation et graphothérapeute.
"Approche Dynamique de l’Ecriture."